Les rongeurs sont des nuisibles dont la présence est néfaste pour la santé des humains. Pour s’en débarrasser, la plupart d’entre nous utilisent des produits chimiques qui peuvent parfois s’avérer dangereux.
Pourtant, nous avons à notre disposition un animal conçu pour exterminer les rongeurs de manière tout à fait naturelle : le chat. Doté d’un instinct de chasse très développé, le chat est très utile pour lutter contre les rongeurs nuisibles. Néanmoins, il convient de faire attention, car il pourrait aussi en souffrir.
Le chat : un chasseur de rongeurs depuis la nuit des temps
Le comportement de chasseur est inné chez le chat depuis la nuit des temps. Si vous avez la chance d’en avoir un, vous aurez certainement remarqué des comportements assez étranges chez le félin. En effet, toutes les situations sont susceptibles de réveiller son instinct de chasseur. Il peut donc ainsi se mettre à attraper les mouches ou à courir après vos lacets de chaussures défaits. Comme on peut le lire sur Le Mag des Animaux, ce comportement est inconscient et automatique chez le chat. Il le tient de ses ancêtres qui à un moment donné de leurs existences étaient obligés de chasser pour survivre. Avant leur domestication, les chats avaient comme proie les petits animaux comme les souris. Ils étaient alors initiés à la chasse dès leur plus jeune âge. Cet instinct vital est vite devenu utile pour les humains à la suite de la domestication des chats.
Passant d’une vie de nomade à la sédentarité et à l’agriculture, les Hommes cultivaient des céréales et créaient des stocks, ce qui entraine la prolifération des rongeurs. Voyant la qualité de chasseur du chat, l’homme entreprend alors sa domestication et son élevage. Le chat a ainsi trouvé sa place dans les champs et les campagnes, mais aussi au bord des navires où il protégeait les provisions et empêchait les maladies transmises par les rats de se propager. Aujourd’hui, le mode de vie du chat a changé dans la mesure où il fait plutôt office d’animal de compagnie. Sa gamelle est toujours remplie donc il n’a plus besoin de chasser pour survivre. Cependant, son instinct de chasse est resté intact.
Le rôle du chat dans la lutte contre les rongeurs nuisibles
Le chat domestique tel qu’on le connait aujourd’hui est un mammifère carnivore de la famille des félidés qui vient de la domestication du chat sauvage dont il a hérité de son comportement. Aujourd’hui, c’est devenu l’un des animaux de compagnie préférés des Français, et ce pour de nombreuses raisons. En effet, le chat est un animal doux et attachant qui sait aussi être indépendant et c’est bien pratique pour les propriétaires. Malgré son nouveau rôle d’animal de compagnie, il reste toutefois le champion de la lutte contre les rongeurs. On connait tous la relation existante entre le chat et la souris.
C’est même devenu une source d’inspiration pour les créateurs de dessins animés. Le chat est un prédateur redouté par les rongeurs et ce n’est pas un mythe. Ses proies favorites sont les souris, les rats, les mulots et les lérots qui peuvent lui servir à compléter son menu. Ayant des aptitudes favorables à la chasse, le chat ne renonce pas jusqu’à ce qu’il finisse par attraper ses proies. S’il bénéficie d’une bonne alimentation au sein de sa famille, il ne les mangera pas. Il les utilisera plutôt comme jouet. Par ailleurs, il est préférable qu’il ne mange pas les souris qu’il attrape, car cela peut lui apporter des maladies.
Attention aux risques d’empoisonnement
Le principal danger à craindre pour un chat qui chasse les rongeurs concerne l’intoxication par les raticides. Ce type d’accident est plus fréquent qu’on le pense, surtout lorsque le chat a accès à des endroits très fréquentés par les rongeurs. Que ce soit dans des exploitations agricoles, les remises ou les greniers, on utilise souvent des appâts mélangés à des raticides et le chat est susceptible d’en ingérer accidentellement. Il arrive aussi que l’intoxication provienne de l’ingestion de rats et de souris intoxiqués, mais cela reste rare. Dans ce cas, il est urgent d’emmener l’animal chez le vétérinaire. Le pronostic vital de l’animal dépend du produit qu’il a ingéré, de sa quantité et de la rapidité d’intervention. Il faut être attentif à tous les symptômes pour avoir la possibilité d’agir vite.
Ajouter un commentaire