Le Persan est une race de chat doux comme une peluche avec des poils longs et une allure majestueuse. Faisant partie des races de chat les plus anciennes, il est aussi parmi les chats les plus appréciés en Europe et plus particulièrement en France. Doux, câlin et un brin paresseux, le Persan est un véritable chat d’intérieur.
Histoire du Persan
Le Persan aurait comme ancêtre l’Angora turc originaire de Turquie et lorsqu’on y regarde de plus près, il s’avère que les deux races présentent des similarités sur le plan physique. Cependant, dans sa forme actuelle on peut dire que le Persan est une race artificielle issue d’une longue sélection effectuée par l’homme à partir du 19e siècle.
Son histoire commence au 17e siècle où il est ramené en Europe par un passionné de chat nommé Pietro della Valle. L’explorateur fut particulièrement séduit par l’Angora en raison de la longue robe. C’est ainsi qu’il décida d’exporter la race en Europe. Vers la fin du 17e siècle, on a retrouvé de plus en plus d’Angora en France et en Angleterre. Les éleveurs souhaitant créer une nouvelle race effectuent alors une sélection soignée d’Angora turc, les sujets sélectionnés faisant partie des plus courts et des plus ronds afin de produire les premiers Persans. En raison de sa beauté, cette nouvelle race entièrement créée a reçu le succès qu’elle mérite, ce qui lui a valu de sa réputation aux quatre coins du monde. Au fil du temps, la sélection faite par les éleveurs a permis d’affiner la race Persan. Très différents de leurs ancêtres, les actuels Persans s’avèrent plus poilus et plus massifs.
Caractère du Persan
La fine sélection qui a donné naissance à la race du chat Persan n’a pas eu d’effet que sur son apparence physique. En effet, elle a aussi eu pour but d’obtenir un chat au tempérament doux et adapté à la domestication. On ne décèle aucun signe d’instincts sauvage chez le Persan, il est donc impossible de voir un jour un Persan se mettre à poursuivre des rongeurs.
Ce chat se caractérise par son calme et sa douceur. Tout ce qu’il demande pour être heureux est d’avoir un petit coin à lui où il peut s’allonger et somnoler durant une grande partie de la journée. Une fois qu’il est bien installé, il est possible de ne pas entendre un bruit de sa part pendant des heures. Ce qui est étonnant avec le Persan c’est que son caractère un brin paresseux ne le rend pas mollasson pour autant. Au contraire, il possède un caractère bien trempé souvent qualifié d’aristocratique. D’apparence, il a l’air distant envers sa famille, mais cela cache en réalité une grande affection qu’il prouve en se montrant fidèle et disponible pour ses maîtres. En matière de comportement, le Persan ne miaule pas souvent. Il préfère se servir de son regard pour exprimer les choses. De nature casanière, il ne risque pas de faire une fugue, d’autant qu’il aura besoin de sa famille dans la mesure où il n’a pas l’instinct de chasse dans les veines.
Besoins du Persan
Le Persan est un chat qui demande de l’attention et des soins quotidiens. La présence assidue de son maître lui est nécessaire pour survivre. Ainsi les familles qui choisissent d’en adopter un doivent se préparer à lui consacrer le maximum de temps, que ce soit pour son brossage, son toilettage ou juste pour lui tenir compagnie durant ses siestes quotidiennes. Comme il a les poils longs, un brossage régulier est nécessaire afin d’éliminer le plus de poils qu’il risque d’avaler en faisant sa toilette. En effet, la formation de boules de poils à l’intérieur du système digestif de l’animal est susceptible d’entrainer des troubles. Par ailleurs, le brossage régulier permet aussi à son maître de vérifier la présence de parasites. Les yeux du Persan sont aussi à nettoyer de manière régulière.
Étant donné son caractère, le Persan est résolument un chat d’intérieur. Il s’adaptera donc à la vie à la campagne ou en ville dans un appartement à condition qu’il bénéficie d’un coin à lui où il est en mesure de s’adonner à ses siestes intensives.
Alimentation du Persan
Le Persan devra bénéficier d’une alimentation qui facilite la mastication. Effectivement, son museau court a un effet sur sa dentition. Il faut donc lui fournir une alimentation adaptée à une quantité raisonnable. Il convient de surveiller son alimentation, car, même si c’est un animal énergique et joueur, sa particularité physique ne lui permet pas de se dépenser comme les autres animaux. À base de protéines, sa nourriture doit avant tout correspondre à ses besoins nutritifs. Il existe aussi un grand risque d’embonpoint chez le Persan. Ayant un côté gourmand, le chat a tendance à avaler son repas rapidement, ce qui a un effet sur son système digestion. Pour régler ce problème, les éleveurs recommandent l’utilisation de gamelles interactives.
Santé du Persan
Le Persan est un chat à la santé fragile. Il est exposé à plus d’une dizaine de pathologies dont la plupart sont d’origine génétique. Ces maladies concernent le cœur, les reins, la peau, les yeux et le système respiratoire. Chez les mâles, il est fréquent d’observer une malformation des organes sexuels. L’animal a également du mal à supporter les températures extrêmes. Il convient donc de le laisser dans un endroit où le climat peut être contrôlé. D’autre part, le Persan a tendance à grossir du fait de son manque d’activité. Généralement, son espérance de vie est comprise entre 12 et 15 ans, mais en cas de problèmes de santé graves, elle est susceptible de durer moins longtemps.
Quelle assurance pour le Persan ?
Afin d’offrir à un Persan la couverture adaptée à son état de santé, le propriétaire devra lui souscrire un haut niveau de protection. Entre un risque d’insuffisance rénale, de cardiomyopathie hypertrophique, d’atrophie progressive de la rétine et de polykystose hépatique, le propriétaire a intérêt à bénéficier d’une bonne assurance santé pour son chat s’il souhaite prendre soin de lui sans risquer de mettre en péril son budget. Grâce à une formule prémium, le client sera en mesure de profiter d’une prise en charge à 100 % des maladies et des accidents. Et si son tarif est élevé, c’est bien peu de chose par rapport aux coûts réels d’une intervention.
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