Lorsqu’on ne s’y connait pas bien en matière de race de chat, on pourrait confondre le Sacré de Birmanie avec le Siamois. En effet, il partage avec ce dernier un pelage clair avec les extrémités plus foncées.
Cependant, le Sacré de Birmanie est une race à part entière avec ses caractéristiques physiques et un caractère qui lui est propre. Son allure majestueuse et sa prestance font de ce chat un animal à découvrir absolument.
Historique du Sacré de Birmanie
Selon une légende birmane, le Sacré de Birmanie aurait comme origine l’envahissement du temple de Lao-Tsun dans le 18e siècle. On raconte qu’il aurait comme ancêtre, le fidèle chat du grand prêtre Mun-hà, dont la vie était consacrée à la vénération de la déesse Tsun-Kyanksé dans ce temple. Le grand prêtre n’a pas survécu à l’attaque des envahisseurs qui tentaient de prendre possession de ce temple. Alors que son fidèle chat se tenait à son chevet, la déesse Tsun-Kyanksé transféra son âme dans le corps de l’animal. À la suite de ce transfert, le sacré, à l’origine au pelage clair aurait commencé à prendre de la couleur au niveau de son visage. Ses yeux se seraient aussi devenus bleu. À lui seul, le chat réussit à repousser les envahisseurs, mais il mourut aux côtés de son maître le jour même du fait de son chagrin. De toutes les histoires qui ont raconté l’origine du Sacré de Birmanie, chacun était plus invraisemblables que les autres, mais la plus probable reste le croisement d’un chat Persan avec un Siamois. En effet, sur la base de son apparence, on peut clairement affirmer que le Sacré de Birmanie combine les couleurs et les caractéristiques du Siamois et du Persan. La race a été reconnue pour la première fois en France dans les années 20 et depuis, il ne cesse de créer l’admiration auprès des amateurs de félins.
Caractère du Sacré de Birmanie
Le Sacré de Birmanie se distingue des autres races de chat par son caractère si doux et tendre. Contrairement à de nombreux chats, le Sacré de Birmanie aime faire plaisir à son maître, ce qui est tout à fait atypique. C’est donc l’animal idéal pour les amateurs de chats qui ne supportent pas les caprices habituels de ces animaux. Le Sacré de Birmanie est particulièrement docile. Il se laisse ainsi facilement apprivoiser, c’est ce qui explique le fait que les familles l’apprécient tant. Le chat s’avère très patient envers les enfants, mais ces derniers devront aussi apprendre à bien le traiter et ne pas le brusquer. Une fois que certaines règles sont acquises, le Sacré de Birmanie et les enfants formeront une belle équipe. Le félin s’entend également très bien avec les animaux, surtout les chats. Idéalement, il devrait vivre à deux, plus particulièrement si leur maître n’est pas en mesure de leur consacrer beaucoup de temps.
De nombreux propriétaires racontent que le Sacré de Birmanie fait facilement confiance aux étrangers. Lorsqu’il reçoit des signes d’affection provenant de ces derniers, il n’hésite pas à se laisser porter par eux. Il convient donc de ne pas le laisser sans surveillance. Certaines familles équipent même l’animal d’une micro-puce dans le but de le retrouver rapidement en cas de vol.
Besoins du Sacré de Birmanie
Le Sacré de Birmanie ne supporte pas la solitude bien qu’il ne le montre pas. Son maître sera donc tenu de lui consacrer beaucoup de temps ou adopter un autre chat pour lui tenir compagnie durant la journée. Si ce n’est pas possible, il est important de lui fournir des jouets avec lesquels il pourra se dépenser. Comme de nombreuses races de chat, le Sacré de Birmanie s’accommode très bien à la vie en ville, mais il n’est pas contre une vie dans une maison avec jardin sécurisé qui lui permettra de chasser les nuisibles. En ce qui concerne l’entretien, le Sacré de Birmanie n’est pas un animal exigeant. Un bon brossage hebdomadaire suffit pour prévenir les nœuds et pour éliminer les poils morts. En période de mue, un brossage quotidien est nécessaire.
Alimentation du Sacré de Birmanie
Pour lui assurer une longue vie en bonne santé et pour prévenir les maladies, le Sacré de Birmanie devra bénéficier d’une alimentation saine. L’idéal pour lui serait de la nourriture humide avec une part importante de viande qui est une source de protéines animales importante. Selon les scientifiques, son repas contiendra normalement jusqu’à 60 % de protéines, de 20 % de graisses et de 8 % de glucides. Le reste peut être complété par des légumes et des compléments vitaminés. En dehors de cela, le chat doit aussi bénéficier d’eau fraiche à sa disposition. Il convient de faire attention à l’alimentation du chat lorsqu’il vieillit. En effet, cette race a tendance à prendre du poids à partir d’un certain âge. Le vétérinaire sera en mesure de lui prescrire des croquettes adaptées.
Santé du Sacré de Birmanie
D’une manière générale, le Sacré de Birmanie profite d’une santé de fer. Cependant, il reste prédisposé à des maladies génétiques parfois graves. Comme beaucoup de chat de race, le Sacré de Birmanie est susceptible de contracter une insuffisance cardiaque et ne polykystose rénale. Maladie spécifique à cette race, la mucopolysaccharidose de type VI est aussi susceptible de l’atteindre. Cela se manifeste par une accumulation anormale de glycosaminoglycanes dans les cellules. On a également constaté des problèmes d’ordre urinaire auprès de certains sujets. Ces troubles sont souvent causés par une concentration d’urée ou de créatine dans les urines du chat.
Quelle assurance pour le Sacré de Birmanie ?
Avec une santé aussi vulnérable, les consultations chez le vétérinaire et les frais médicaux sont susceptibles de se multiplier. Les propriétaires qui sont inquiets du bien-être de l’animal l’emmèneront alors sans hésiter chez ce praticien dans le but de le soulager de ses maux. Grâce à une assurance adaptée, les frais vétérinaires du Sacré de Birmanie ne pèseront pas lourd dans le budget de la famille. L’essentiel est de bénéficier des bonnes prises en charge en matière de soins de prévention, de soins des maladies et des accidents. En comparant les assurances sur un outil en ligne, il est possible d’économiser sur les frais de soin de l’animal.
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